Voilà ce que Valeurs actuelles, qui ne porte pas Adama dans son cœur, c’est le moins qu’on puisse dire, a publié mardi 21 juillet 2020 :
« En mai 2016, deux mois avant sa mort, Adama Traoré avait fait l’objet d’une plainte pour viol déposée par un individu de 23 ans à l’époque, détenu dans la même cellule à la prison d’Osny. Le jeune homme aurait confié ce drame présumé à sa mère, selon Le Point. Celle-ci aurait déclaré : “Dès que je l’ai vu, il s’est mis à pleurer. Je lui ai demandé ce qui se passait, il m’a répondu par deux fois : ’Il m’a violé’. Je lui ai demandé qui ? Il m’a dit : ’Mon ancien codétenu, Adama Traoré’.” L’enquête sur ces faits, du fait de la mort d’Adama deux mois plus tard, n’aura pas lieu. Le procureur de la République de Pontoise constate l’extinction de l’action publique pour cause de décès le 14 septembre 2016. »
La plupart des participants aux manifs pro-Adama ne le savaient peut-être pas, mais ils ont vénéré un possible violeur. Quelle déception pour la cause racialiste noire en France ! Quant à Assa, elle ne pouvait pas ignorer ni les faits ni l’enquête, même si le procureur l’a bouclée, Adama étant mort deux mois après les faits. La preuve que la famille Traoré savait figure dans le paragraphe suivant :
« Contacté en juin dernier à ce sujet par Le Point, l’avocat de la famille Traoré, Me Yassine Bouzrou, indique qu’Adama Traoré n’a jamais “été convoqué” dans cette histoire et n’a jamais pu donner sa version des faits. La plainte avait en tout cas été très mal reçue par Yacouba, un des frères d’Adama qui, en février 2017 avec un de ses amis, Mamadou K., avait mené une expédition punitive contre le plaignant, violemment tabassé. “Je voulais juste parler avec lui pour la rumeur sur Adama”, se défendra-t-il à l’audience, avant d’être condamné à 18 mois de prison ferme. »
Des menteurs et des voleurs
Tabasser quelqu’un parce qu’il ment, c’est un peu disproportionné. La fratrie se tient les coudes, on dirait. Quant au codétenu, il a été indemnisé pour les deux agressions, les viols présumés et le tabassage (non présumé, lui). Or, la commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI) n’a pas pour habitude de jeter son argent par les fenêtres. Les faits ont bien été établis, et la victime – le « violé », pas Adama – a même tenté de se suicider.
De toute cette histoire glauque il restera une gigantesque manipulation publique, par des médias intoxiqués à l’antiracisme et par une fratrie malsaine, qui vit principalement non pas de son travail mais d’aides sociales et de rapines, comme un mauvais et terrible exemple d’une immigration mal maîtrisée.
La famille Traoré – que les autres familles Traoré nous pardonnent – est devenue le symbole de la nuisance parasitaire d’individus tribaux qui n’ont rien à faire chez nous, à part nuire, bien évidemment. Le pire, dans cette affaire qui connaît désormais son terme moral, ce sont les discours délirants de la sœur, cette fausse libératrice assoiffée de vengeance et dégoulinante de haine, une haine qui était déjà probablement bien installée dans sa tête et sa famille avant la mort accidentelle de son frère.
On constate, une fois encore, que la haine et le mensonge vont bien ensemble.